“J’étais fatiguée” : Laure Manaudou raconte des moments difficiles dans son apprentissage de la maternité

Être mère n’est pas de tout repos… Et ce n’est pas Laure Manaudou qui dira le contraire ! Si elle est l’heureuse maman de trois jolis enfants, la nageuse et championne olympique n’a jamais caché son apprentissage de la maternité qui a été très difficile, notamment après les naissances de son premier et dernier enfant.

À 36 ans, Laure Manaudou est la maman épanouie de trois petits bambins : Manon âgée de 12 ans (fruit de ses anciens amours avec le champion de natation Frédérick Bousquet), Lou âgé de 5 ans et un dernier petit garçon né début 2021, tous les deux nés de son union avec son compagnon actuel, le chanteur Jérémy Frérot, avec qui elle s’est mariée le 12 mai 2018 dans les Landes. Et il faut dire que l’ancienne nageuse a vécu des moments très difficiles dans son apprentissage de la maternité, notamment à l’arrivée de sa fille ainée Manon.

Ses débuts de maternité difficiles

Dans son autobiographie, Entre les Lignes, sortie en 2014, la trentenaire avait livré un témoignage plein de sincérité sur le sujet. “Je me sens un peu perdue : je veux allaiter Manon mais comment faire ? Personne ne m’a expliqué comment m’y prendre et c’est beaucoup moins évident qu’il n’y parait. Il ne suffit pas de laisser faire la nature”, avait-elle alors écrit. Avant de poursuivre : “Faute de conseils, je laisse Manon téter pendant des heures, à en avoir les seins dans un piteux état.”

Malgré ces débuts compliqués, Laure Manaudou a fait le choix de poursuivre l’allaitement, comme elle l’avait confié dans son livre : “Malgré des débuts chaotiques, je décide de continuer à allaiter Manon. Comme beaucoup de bébés, elle pleure beaucoup la nuit, se tortille à cause de son petit ventre qui la fait souffrir. J’essaye tout, je bois des tisanes au goût infect, tente l’homéopathie et toutes sortes de remèdes pour augmenter la lactation. Rien n’y fait. Au bout de trois mois, épuisée, je comprends que je manque de lait et je passe au biberon.”

Après ces trois mois difficiles, l’ex-compagne de Frédérick Bousquet s’est retrouvée confrontée face à un autre problème : elle n’assumait plus ses formes. “Je voudrais pouvoir sortir ma fille, promener mon enfant dans sa poussette le long de la corniche mais je crains le regard des gens. Je suis devenue parano, j’ai peur qu’ils me trouvent grosse, que ma silhouette alourdie se retrouve à la une des magazines people”, avait-elle expliqué.

Dépression post-partum à l’arrivée de son dernier enfant

À la naissance de son troisième et dernier enfant, Laure Manaudou, a également révélé avoir souffert d’une dépression post-partum. Pour Brut, elle s’est confiée sans filtre sur cette maladie, qui se développe après l’accouchement d’un enfant. “C’étaient beaucoup de larmes, parce que de l’incompréhension, de la fatigue vraiment nerveuse et c’était vraiment : ‘Pourquoi ça m’arrive à moi ?'”, a-t-elle livré.

Et d’ajouter : “Je me suis toujours dit, et je pense que ce sont les gens aussi qui me répètent : ‘Toi, tu es une femme forte !’ Déjà, physiquement je suis grande, je fais 1,80 m, j’ai fait du sport, donc les gens ont tendance à penser que je suis quelqu’un de très dur et je pense que j’ai masqué beaucoup de choses en me disant : ‘Non, tout va bien, je suis forte, je vais y arriver.’ Jusqu’à ce que je me dise : ‘Bah non, en fait, je ne peux plus, je n’accepte plus d’être comme ça'”.

Évoquant les symptômes de sa maladie, la sportive a expliqué : “Mes symptômes, ça a été une fatigue extrême, beaucoup, beaucoup d’énervement. En fait, j’étais toujours énervée, je n’étais jamais souriante. Alors, si, peut-être en apparence, mais intérieurement, c’était vraiment : j’étais énervée contre ma fille au moindre mot qu’elle pouvait sortir de sa bouche alors que c’était juste: ‘Maman, tu viens ?’ Alors, moi, automatiquement, je reprenais : ‘Maman, est-ce que tu peux venir, s’il te plaît ?'”.

La compagne du chanteur Jérémy Frérot a également souligné : “Je pense que c’est important, plutôt que d’offrir un pyjama au bébé, on offre des heures de ménage pour la maman, des plats qui sont tout faits, un moment où, je ne sais pas, les grands-parents peuvent garder le petit pour que la maman puisse dormir tranquillement et faire autre chose si elle a envie. Je pense que ça, ça commence à arriver, mais il faut que ça prenne une plus grande ampleur et je pense que c’est important pour la santé mentale des mamans.”